Immersion au cœur des réserves du musée des Beaux-arts

Dans le cadre de l’option Patrimoines nous avons découvert les réserves du Musée des Beaux-arts, où nous y avons été accueillis le 13 octobre par Mme ISSELIN, médiatrice culturelle de la Mairie de Beaune, au service des Musées.

Nous avons alors appris que sur les 3 musées publics présents à Beaune , c’est-à-dire Musée des Beaux-arts, Musée du Vin et Musée Marey qui est fermé, il y a environ 17000 objets dans les réserves, dont 7500 du Musée des Beaux-arts et seulement  300 sont exposées.

Nous avons aussi appris que les conditions de stockage sont très complexes. Les objets les plus difficiles à conserver sont par exemple: 

  • Les photographies
  • Les œuvres sur papier
  • Les textiles

D’autres sont plus simples à conserver tel que :

  • Les huiles sur toile
  • Les œuvres en bois

Enfin les plus faciles à conserver :

  • La pierre
  • L’émail
  • Le verre

Pour les protéger, une conservation préventive est mise en place depuis une quarantaine d’années. Il y a donc plusieurs normes à respecter.

Il faut d’abord garder une température d’environ 18°C, et une humidité relative qui reste entre 40%-60%. Il faut donc éviter au maximum les variations climatiques; une baisse de température créée une augmentation du taux d’humidité. Pour éviter ces variations , on utilise un déshumidificateur et des climatiseurs.

On doit également préserver les photographies des ultra-violets car elles accélèrent leur jaunissement.

Il faut aussi éviter tous les facteurs biologiques comme :

  • Les champignons
  • Les bactéries
  • Les moisissures
  • Les germes
  • Les spores

Ils se propagent dans l’air, se nourrissent des matières et dégradent les œuvres. Pour les détruire, on doit les mettre en quarantaine. Cela s’appelle la désinfection.

Un des autres facteurs est l’attaque des insectes. On peut les repérer, du fait que de la sciure tombe des tableaux en bois. Pour les éviter, il faut une bonne ventilation. Si l’une des œuvres est infectée, il faut aussi la mettre en quarantaine.

Enfin le dernier facteur est l’homme. C’est pour cela qu’on utilise des gants en coton, des matériaux au Ph neutre comme le polypropylène , le tyvek, des boîtes de conservation, du papier de soie ou encore du mélinex.Ce lieu qui nous paraît figé est en réalité un lieu vivant avec un contrôle constant des œuvres par différentes personnes.

ROULIN Ethan, BARISSET Alexi. 2D