Dans le cadre de notre option Histoire des Arts, le mardi 18 octobre, nous avons reçu au lycée Marey, Tiffany Peset, coordonnatrice de Lycéens et apprentis au cinéma de la région Bourgogne-Franche-Comté, pour participer à un atelier cinématographique original intitulé « Pitch ton court ».
Cette jeune femme passionnée de cinéma a abordé les notions de médiation, ciné-débat, court-métrage, synopsis et surtout de pitch.
Il s’agit de présenter rapidement le projet d’un film pour convaincre un auditoire de son intérêt. Pour cela, elle nous a appris, à l’aide d’un mind mapping, à cibler les bonnes informations : titre, réalisateur, producteur, genre, sujet, acteurs, ressenti … A partir de documents distribués sur L’hiver est proche d’Hugo Chesnard, nous avons fait l’exercice, avant de visionner ce court-métrage tourné en 2015 près de Sens et abordant un délicat sujet d’actualité : l’expulsion d’un camp de Roms.
Pour ma part, ce fût un film plein d’émotions, en raison de son réalisme et son humanisme, avec une étrange ambiance de western moderne. Malgré sa courte durée, il était possible de s’attacher aux personnages, notamment une garde-forestière et un jeune Rom. Certains étaient des acteurs professionnels, mais d’autres des amateurs, ce qui rendit le court-métrage très naturel.
La même opération a été réalisée sur Ce qu’il reste de toi de Kévin Dresse, huis-clos tourné dans un appartement à Chalon-sur-Saône, sur la survie de l’amour malgré la disparition physique, mais malheureusement sans pouvoir le visionner car il était encore en postproduction.
L’objectif final étant de présenter ces courts-métrages lors de leur diffusion en avant-première, le samedi suivant à Dijon en présence de Claude Lelouch, quatre courageux élèves volontaires sont venus s’entraîner à l’oral.
Nous avons finalement pu dialoguer avec Tiffany sur les métiers du cinéma et elle nous a invité à participer aux Rencontres cinématographiques de l’ARP (Société des Auteurs Réalisateurs Producteurs) à Dijon du 20 au 22 octobre.
Cette expérience a été très intéressante et presque capitale pour l’ouverture d’esprit face à des œuvres cinématographiques d’un format court dont nous n’avons pas l’habitude et qui pourtant concentrent beaucoup de force en quinze minutes.
Flavie Jarry, TL